Psychologie et Travail
Une clinique du travail pour la santé des travailleurs.

Historique & fondements

La psychologie du travail et des organisations a évolué au fil du temps pour prendre en compte les différentes dimensions du travail et des relations professionnelles. Ses fondements remontent aux premiers travaux de recherche sur la monotonie et la fatigue au travail par Wilhelm M. Wundt en 1879.

La première période importante dans l'histoire de la psychologie du travail est marquée par la naissance de la psychologie technique en 1913. Cette discipline visait à améliorer le rendement au travail en étudiant la psychologie de l'homme au travail. Les tests d'aptitudes étaient utilisés pour guider la sélection et l'orientation professionnelle afin de mieux adapter l'individu au travail en fonction de ses capacités physiques et intellectuelles.

En 1940, l'ergonomie francophone est apparue, également connue sous le nom d'ergonomie de l'activité. Cette approche se concentrait sur les fonctions humaines au travail et visait à comprendre la réalité du travail réel en analysant les difficultés des métiers.

En 1945, le concept de psychologie de l'activité est né. Ce courant, connu sous le nom de "facteur humain", se démarquait de l'ergonomie francophone en se concentrant sur l'adaptation de l'homme à la machine. En revanche, l'ergonomie francophone était axée sur l'amélioration des conditions de travail, la prévention des accidents, le bien-être et la santé des individus, ainsi que sur l'efficacité et la performance des organisations.

À partir des années 1950, la psychologie des organisations du travail a pris de l'importance. Elle se concentre sur les dimensions sociales et organisationnelles qui influencent les comportements professionnels dans les systèmes de travail. Les travaux de Mayo dans les années 1920 ont souligné l'importance des relations interpersonnelles et des communications au travail, ainsi que l'influence des groupes sur les processus d'organisation et de production. La psychologie du travail s'est alors tournée vers l'étude des organisations du travail, en analysant diverses variables telles que les relations, le management, la structure, la technologie et la culture qui influencent les comportements humains au travail.